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Sciences du langage



Titre : L'alternance codique dans les pratiques langagières des algériens : : cas de l'émission télévisée saraha raha Type de document : document électronique Auteurs : Miloudi, Imene, Auteur Editeur : Uinversité Mohammed Boudiaf M'sila Année de publication : 2009 Importance : 137 p. Présentation : ill. Format : 30 cm. Accompagnement : Support papier accompagné d'un CD-Rom Langues : Français Langues originales : Français Catégories : Lettre et Langue française:Sciences du langage Index. décimale : 840.1 Lettre et Langue française Résumé : Partons d'observations spontanées sur les pratiques langagières des invités de l'émission "Saraha Raha", nous avons voulu comprendre les règles qui régissent le fonctionnement de l'alternance codique chez les locuteurs algériens vivant dans un milieu multilingue. Cet espace linguistique est caractérisé par un contexte de diglossie et de bilinguisme.
Il se trouve que notre pays devenu indépendant voit sa population s'exprimer en plusieurs langues à statuts différents. D'abord, la langue maternelle qu'est l'arabe. Ensuite, la langue du colonisateur qui est devenue une langue très usitée aujourd'hui.
Longtemps considérée comme langue étrangère, la langue française s'est imposée dernièrement dans la vie quotidienne des Algériens en véhiculant toutes leurs productions langagières. Ainsi, ces locuteurs se trouvent dans des situations où ils recourent souvent à cette langue. D'où la question de départ : Pourquoi le recours excessif au français dans une émission télévisée où l'arabe est exigé?
Afin de répondre à cette question nous avons formulé plusieurs hypothèses et pour lestraiter nous avons fait appel aux études de Gumperz et nous avons exclu celles des autressociolinguistes qui introduisent les facteurs sociaux dans leurs études du phénomène. Ils'agit de relever les formes d'alternances, de les classer puis d'en étudier le fonctionnement.
Nous avons mis en évidence dans les facteurs sous-jacents aux choix linguistiques les motivations suivantes :
1 - Solidarité entre les membres du groupe. 2 - Déficience lexicale.
3 - Conception de la langue française.
Les invités de l'émission de divertissement "Saraha Raha" se sentent très à l'aise et s'expriment en toute spontanéité loin de la pression du cadre officiel. Ce qui explique en partie la fréquence du phénomène de l'alternance codique. Il faut certainement tenir compte du contexte dans lequel se déroule cette alternance codique, c'est-à -dire l'aspect très convivial de l'émission" Saraha Raha".
D'après notre analyse du discours enregistré, nous avons constaté que le changement de la langue coïncide avec le changement d'interlocuteur. Ainsi, la solidarité entre les membres du groupe se manifeste dans l'émission quand l'un des intervenants passe de l'arabe algérien au français afin d'adresser la parole à un autre ou attirer son attention à un sujet important, lui faire comprendre une idée en l'exprimant d'abord en arabe puis en la réitérant en français. L'objectif est de réussir convenablement l'acte de communication qui est bien entenduinteractif.
En outre, nous avons constaté que les invités de l'émission "Saraha Raha" alternent quand tout simplement le mot ou le terme technique n'existe pas en arabe. Nous citons à titre d'exemple, tout le vocabulaire entourant les nouvelles technologies qui n'existe pas dans l'arabe algérien. Aussi, les invités glissent de l'arabe algérien au français en discutant des thèmes ayant une relation avec les sentiments. Nous pouvons dire que les thèmes de discussion favorisent le changement de code et exercent une influence sur le fonctionnement de l'alternance.
Nous avons retenu aussi, à partir de notre analyse des conversations de l'émission que certains invités recourent à l'alternance codique pour pallier une déficience lexicale dans l'une des deux langues. En fait, leur connaissance insuffisante et moins performante en langue française les oblige à introduire juste quelques mots en français pour combler cette déficience lexicale.
Nous rappelons que les facteurs déclencheurs de l'alternance codique répertoriés dans notre analyse comporte deux dimensions :
1- La dimensionlinguistique.
2- La dimensionextralinguistique.
La déficience lexicale ou le manque de mots en arabe par exemple, est un facteur linguistique.
Les facteurs extralinguistiques sont régis par des éléments de la situation de communication comme : l'interlocuteur, le sujet de la conversation, la prise de parole, l'explication d'un fait et en particulier les représentations qu'ont les locuteurs de la langue française. Dans le cas de l'émission, l'emploi des verbes exprimant un sentiment comme une stratégie d'atténuation est un facteurextralinguistique.
La présente étude montre qu'il y a effectivement des alternances codiques dans l'émission télévisée Saraha Raha. Le passage de l'arabe au français et vice versa ne s'explique pas simplement par une non maîtrise des deux codes en présence mais par d'autres facteurs inhérents à l'hétérogénéité du groupe.
En effet, les invités de l'émission recourent à la langue française pour assurer une communication efficace, donner plus de vigueur à leurs productions langagières. Ils viennent pour s'exprimer en toute franchise. Donc, ils s'impliquent davantage dans les échanges linguistiques. L'alternance codique leur permet de s'extérioriser, de parler vrai, de communiquer avec l'autre du fond du cœur et par conséquent se rapprocher facilement du spectateur algérien.
Cela démontre à quel point le français est ancré dans le langage des algériens. Il s'est parfaitement intégré dans leurs pratiques langagières quotidiennes et même nous pouvons dire que l'arabe et le français se combinent, se complètent pour former le langage de la majorité des algériens.
Cependant, les résultats aux quels nous sommes parvenus ne peuvent être exhaustifs. Le sujet traité, très important et vaste pour prétendre en cerner tous les contours. Il s'inscrit dans une dynamique de changement qui continuera à interpeller les chercheurs.
Enfin, nous dirons que notre réflexion sur l'alternance codique dans l'émission télévisée "Saraha Raha", ne peut être close. Nous voulons par ce travail de recherche apporter une modeste contribution à l'étude des pratiques langagières des algériens dans les émissions télévisées. Nous pourrons effectuer dans une étude ultérieure, une analyse à partir d'un corpus plus restreint c'est-à -dire étudier le phénomène chez deux ou trois locuteurs afin de cerner la dimension psychologique de l'alternance codique.Diplôme : Magistère Directeur de thèse : Bensalah, Bachir L'alternance codique dans les pratiques langagières des algériens : : cas de l'émission télévisée saraha raha [document électronique] / Miloudi, Imene, Auteur . - [S.l.] : Uinversité Mohammed Boudiaf M'sila, 2009 . - 137 p. : ill. ; 30 cm. + Support papier accompagné d'un CD-Rom.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : Lettre et Langue française:Sciences du langage Index. décimale : 840.1 Lettre et Langue française Résumé : Partons d'observations spontanées sur les pratiques langagières des invités de l'émission "Saraha Raha", nous avons voulu comprendre les règles qui régissent le fonctionnement de l'alternance codique chez les locuteurs algériens vivant dans un milieu multilingue. Cet espace linguistique est caractérisé par un contexte de diglossie et de bilinguisme.
Il se trouve que notre pays devenu indépendant voit sa population s'exprimer en plusieurs langues à statuts différents. D'abord, la langue maternelle qu'est l'arabe. Ensuite, la langue du colonisateur qui est devenue une langue très usitée aujourd'hui.
Longtemps considérée comme langue étrangère, la langue française s'est imposée dernièrement dans la vie quotidienne des Algériens en véhiculant toutes leurs productions langagières. Ainsi, ces locuteurs se trouvent dans des situations où ils recourent souvent à cette langue. D'où la question de départ : Pourquoi le recours excessif au français dans une émission télévisée où l'arabe est exigé?
Afin de répondre à cette question nous avons formulé plusieurs hypothèses et pour lestraiter nous avons fait appel aux études de Gumperz et nous avons exclu celles des autressociolinguistes qui introduisent les facteurs sociaux dans leurs études du phénomène. Ils'agit de relever les formes d'alternances, de les classer puis d'en étudier le fonctionnement.
Nous avons mis en évidence dans les facteurs sous-jacents aux choix linguistiques les motivations suivantes :
1 - Solidarité entre les membres du groupe. 2 - Déficience lexicale.
3 - Conception de la langue française.
Les invités de l'émission de divertissement "Saraha Raha" se sentent très à l'aise et s'expriment en toute spontanéité loin de la pression du cadre officiel. Ce qui explique en partie la fréquence du phénomène de l'alternance codique. Il faut certainement tenir compte du contexte dans lequel se déroule cette alternance codique, c'est-à -dire l'aspect très convivial de l'émission" Saraha Raha".
D'après notre analyse du discours enregistré, nous avons constaté que le changement de la langue coïncide avec le changement d'interlocuteur. Ainsi, la solidarité entre les membres du groupe se manifeste dans l'émission quand l'un des intervenants passe de l'arabe algérien au français afin d'adresser la parole à un autre ou attirer son attention à un sujet important, lui faire comprendre une idée en l'exprimant d'abord en arabe puis en la réitérant en français. L'objectif est de réussir convenablement l'acte de communication qui est bien entenduinteractif.
En outre, nous avons constaté que les invités de l'émission "Saraha Raha" alternent quand tout simplement le mot ou le terme technique n'existe pas en arabe. Nous citons à titre d'exemple, tout le vocabulaire entourant les nouvelles technologies qui n'existe pas dans l'arabe algérien. Aussi, les invités glissent de l'arabe algérien au français en discutant des thèmes ayant une relation avec les sentiments. Nous pouvons dire que les thèmes de discussion favorisent le changement de code et exercent une influence sur le fonctionnement de l'alternance.
Nous avons retenu aussi, à partir de notre analyse des conversations de l'émission que certains invités recourent à l'alternance codique pour pallier une déficience lexicale dans l'une des deux langues. En fait, leur connaissance insuffisante et moins performante en langue française les oblige à introduire juste quelques mots en français pour combler cette déficience lexicale.
Nous rappelons que les facteurs déclencheurs de l'alternance codique répertoriés dans notre analyse comporte deux dimensions :
1- La dimensionlinguistique.
2- La dimensionextralinguistique.
La déficience lexicale ou le manque de mots en arabe par exemple, est un facteur linguistique.
Les facteurs extralinguistiques sont régis par des éléments de la situation de communication comme : l'interlocuteur, le sujet de la conversation, la prise de parole, l'explication d'un fait et en particulier les représentations qu'ont les locuteurs de la langue française. Dans le cas de l'émission, l'emploi des verbes exprimant un sentiment comme une stratégie d'atténuation est un facteurextralinguistique.
La présente étude montre qu'il y a effectivement des alternances codiques dans l'émission télévisée Saraha Raha. Le passage de l'arabe au français et vice versa ne s'explique pas simplement par une non maîtrise des deux codes en présence mais par d'autres facteurs inhérents à l'hétérogénéité du groupe.
En effet, les invités de l'émission recourent à la langue française pour assurer une communication efficace, donner plus de vigueur à leurs productions langagières. Ils viennent pour s'exprimer en toute franchise. Donc, ils s'impliquent davantage dans les échanges linguistiques. L'alternance codique leur permet de s'extérioriser, de parler vrai, de communiquer avec l'autre du fond du cœur et par conséquent se rapprocher facilement du spectateur algérien.
Cela démontre à quel point le français est ancré dans le langage des algériens. Il s'est parfaitement intégré dans leurs pratiques langagières quotidiennes et même nous pouvons dire que l'arabe et le français se combinent, se complètent pour former le langage de la majorité des algériens.
Cependant, les résultats aux quels nous sommes parvenus ne peuvent être exhaustifs. Le sujet traité, très important et vaste pour prétendre en cerner tous les contours. Il s'inscrit dans une dynamique de changement qui continuera à interpeller les chercheurs.
Enfin, nous dirons que notre réflexion sur l'alternance codique dans l'émission télévisée "Saraha Raha", ne peut être close. Nous voulons par ce travail de recherche apporter une modeste contribution à l'étude des pratiques langagières des algériens dans les émissions télévisées. Nous pourrons effectuer dans une étude ultérieure, une analyse à partir d'un corpus plus restreint c'est-à -dire étudier le phénomène chez deux ou trois locuteurs afin de cerner la dimension psychologique de l'alternance codique.Diplôme : Magistère Directeur de thèse : Bensalah, Bachir Documents numériques
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THF3-840-037.pdfAdobe Acrobat PDFL'appropriation des valuers aspecto-temporelles de l'imparfait, du passé simple et du passé composé par des apprenants de la 2ème AS d'un lycée de la région de Boussaâda / Benkouider, Lamine
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Titre : L'appropriation des valuers aspecto-temporelles de l'imparfait, du passé simple et du passé composé par des apprenants de la 2ème AS d'un lycée de la région de Boussaâda Type de document : document électronique Auteurs : Benkouider, Lamine, Auteur Editeur : Uinversité Mohammed Boudiaf M'sila Année de publication : 2008 Importance : 146 p. Présentation : ill. Format : 30 cm. Accompagnement : Support papier accompagné d'un CD-Rom. Langues : Français Langues originales : Français Catégories : Lettre et Langue française:Sciences du langage Index. décimale : 840.1 Lettre et Langue française Résumé : A travers notre étude de conceptualisation des trois formes verbales du passé en français, nous avons essayé de mettre en lumière une phase très importante dans le processus d’appropriation d’une lange étrangère : il s’agit de la constitution des connaissances dites métalinguistiques portant sur le fonctionnement de la langue. Dans le processus d’apprentissage qui met en relation des connaissances en langue première et en langue étrangère, les activités métalinguistiques jouent un rôle prépondérant. C’est grâce à celles-ci que l’apprenant arrive à formuler des hypothèses sur le fonctionnement de la langue qu’il apprend. En effet, les travaux en linguistique qui traitent de la question du métalangage montrent clairement que les traces métalinguistiques, qui vont de la simple distinction de deux verbes des différents groupes jusqu’à la justification de l’emploi de telle ou telle forme verbale dans un tel ou tel contexte, sont des pratiques incontournables pour l’apprenant d’une langue donnée. L’étude du métalangage et des activités métalinguistiques, dans les deux premiers chapitres de ce travail, nous a bien permis de considérer l’activité métalinguistique comme une phase inhérente à tout apprentissage d’une langue étrangère. Ces réflexions métalinguistiques, qui ont fait l’objet de plusieurs études récentes peuvent être considérées, comme un moyen fiable permettant, à lui seul, d’éclairer les phases transitoires et les différents moments du processus d’appropriation : l’input, l’intake (la saisie), traitement et l’output.
L’analyse des verbalisations de nos informateurs nous a bien permis d’avoir accès à une partie de leur connaissances intériorisées (interlangue) : leur conceptualisation de l’emploi de l’imparfait, du passé simple et du passé composé. Les principes avec lesquels nos informateurs conçoivent, abordent et analysent ces trois temps ont été observés, ainsi que les démarches cognitives qui mènent à la mise en application de leurs connaissances. Nous avions cru au début de notre expérience, que nous aurions affaire à des connaissances acquises à partir de l’input auquel les apprenants étaient exposés et qui pouvaient être verbalisées. Mais, notre analyse desverbalisations nous a bien révélé d’autres données : les connaissances de nos apprenants sur les valeurs aspecto-temporelles des trois formes verbales n’étaient pas toutes issues de l’input. Le fait de ne pas être unanime pour l’emploi de telle ou telle forme verbale dans un contexte déterminé montre bel et bien que les données de l’input ne sont pas les seuls constituants des l’interlangue de nos apprenants. En outre, cette analyse nous amène à définir l’acquisition de l’aspect comme une tâche complexe, dans la mesure où elle passe par l’acquisition de diverses notions : le déroulement du procès, les relation d’inclusion… dont chacune demande un travail conscient à part entière. En effet, la non- maîtrise des trois catégories : le bornage, le rapport d’inclusion entre intervalles, et l’imperfectivité nous permet de considérer l’appropriation des valeurs aspecto-temporelles comme une opération d’assemblage permanent de microprocessus de découverte et de formulation/vérification continue d’hypothèses sur les relations forme-fonction-sens dans cette langue.
Cependant, il faut bien noter que, dans une étude comme la nôtre, il est évident qu’ une marge d’incertitude soit possible, du moment où on a tenté d’entreprendre une analyse d’un processus cognitif en constante évolution et on a choisi de travailler sur des données introspectives. Ceci montre donc la complexité de notre tâche et les difficultés auxquelles on a fait face puisqu’il est quelque fois difficile, voire impossible même, de déterminer l’origine d’une erreur ou de vérifier la fiabilité des résultats.
Finalement, il nous semble que cette étude qu’on a présentée nous ouvre les horizons sur d’autres pistes de recherches. Il serait alors permis et même souhaitable d’étendre cette étude à d’autres microsystèmes du FLE.Diplôme : Magistère Directeur de thèse : Abdelhamid, Samir L'appropriation des valuers aspecto-temporelles de l'imparfait, du passé simple et du passé composé par des apprenants de la 2ème AS d'un lycée de la région de Boussaâda [document électronique] / Benkouider, Lamine, Auteur . - [S.l.] : Uinversité Mohammed Boudiaf M'sila, 2008 . - 146 p. : ill. ; 30 cm. + Support papier accompagné d'un CD-Rom.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : Lettre et Langue française:Sciences du langage Index. décimale : 840.1 Lettre et Langue française Résumé : A travers notre étude de conceptualisation des trois formes verbales du passé en français, nous avons essayé de mettre en lumière une phase très importante dans le processus d’appropriation d’une lange étrangère : il s’agit de la constitution des connaissances dites métalinguistiques portant sur le fonctionnement de la langue. Dans le processus d’apprentissage qui met en relation des connaissances en langue première et en langue étrangère, les activités métalinguistiques jouent un rôle prépondérant. C’est grâce à celles-ci que l’apprenant arrive à formuler des hypothèses sur le fonctionnement de la langue qu’il apprend. En effet, les travaux en linguistique qui traitent de la question du métalangage montrent clairement que les traces métalinguistiques, qui vont de la simple distinction de deux verbes des différents groupes jusqu’à la justification de l’emploi de telle ou telle forme verbale dans un tel ou tel contexte, sont des pratiques incontournables pour l’apprenant d’une langue donnée. L’étude du métalangage et des activités métalinguistiques, dans les deux premiers chapitres de ce travail, nous a bien permis de considérer l’activité métalinguistique comme une phase inhérente à tout apprentissage d’une langue étrangère. Ces réflexions métalinguistiques, qui ont fait l’objet de plusieurs études récentes peuvent être considérées, comme un moyen fiable permettant, à lui seul, d’éclairer les phases transitoires et les différents moments du processus d’appropriation : l’input, l’intake (la saisie), traitement et l’output.
L’analyse des verbalisations de nos informateurs nous a bien permis d’avoir accès à une partie de leur connaissances intériorisées (interlangue) : leur conceptualisation de l’emploi de l’imparfait, du passé simple et du passé composé. Les principes avec lesquels nos informateurs conçoivent, abordent et analysent ces trois temps ont été observés, ainsi que les démarches cognitives qui mènent à la mise en application de leurs connaissances. Nous avions cru au début de notre expérience, que nous aurions affaire à des connaissances acquises à partir de l’input auquel les apprenants étaient exposés et qui pouvaient être verbalisées. Mais, notre analyse desverbalisations nous a bien révélé d’autres données : les connaissances de nos apprenants sur les valeurs aspecto-temporelles des trois formes verbales n’étaient pas toutes issues de l’input. Le fait de ne pas être unanime pour l’emploi de telle ou telle forme verbale dans un contexte déterminé montre bel et bien que les données de l’input ne sont pas les seuls constituants des l’interlangue de nos apprenants. En outre, cette analyse nous amène à définir l’acquisition de l’aspect comme une tâche complexe, dans la mesure où elle passe par l’acquisition de diverses notions : le déroulement du procès, les relation d’inclusion… dont chacune demande un travail conscient à part entière. En effet, la non- maîtrise des trois catégories : le bornage, le rapport d’inclusion entre intervalles, et l’imperfectivité nous permet de considérer l’appropriation des valeurs aspecto-temporelles comme une opération d’assemblage permanent de microprocessus de découverte et de formulation/vérification continue d’hypothèses sur les relations forme-fonction-sens dans cette langue.
Cependant, il faut bien noter que, dans une étude comme la nôtre, il est évident qu’ une marge d’incertitude soit possible, du moment où on a tenté d’entreprendre une analyse d’un processus cognitif en constante évolution et on a choisi de travailler sur des données introspectives. Ceci montre donc la complexité de notre tâche et les difficultés auxquelles on a fait face puisqu’il est quelque fois difficile, voire impossible même, de déterminer l’origine d’une erreur ou de vérifier la fiabilité des résultats.
Finalement, il nous semble que cette étude qu’on a présentée nous ouvre les horizons sur d’autres pistes de recherches. Il serait alors permis et même souhaitable d’étendre cette étude à d’autres microsystèmes du FLE.Diplôme : Magistère Directeur de thèse : Abdelhamid, Samir Documents numériques
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THF3-840-041.pdfAdobe Acrobat PDFArgumentation et stratégies discursives dans le discours de la compagne électorale de 1999 en Algérie (dans deux quotidiens algériens : " el watan" et "liberté") / Houda, Laib
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Titre : Argumentation et stratégies discursives dans le discours de la compagne électorale de 1999 en Algérie (dans deux quotidiens algériens : " el watan" et "liberté") Type de document : document électronique Auteurs : Houda, Laib, Auteur Editeur : Uinversité Mohammed Boudiaf M'sila Année de publication : 2008 Importance : 200 p. Présentation : ill. Format : 30 cm. Accompagnement : Support papier accompagné d'un CD-Rom Langues : Français Langues originales : Français Catégories : Lettre et Langue française:Sciences du langage Mots-clés : Stratégies discursives Discours électoral Index. décimale : 840.1 Lettre et Langue française Résumé : Dans ce mémoire, intitulé « Argumentation et stratégies discursives dans le discours de la campagne électorale de 1999 en Algérie », nous nous sommes focalisée sur l'étude du connecteur MAIS qui s'inscrit dans diverses stratégies discursives, dans deux quotidiens algériens : El Watan et Liberté.
L'analyse du corpus, constitué de 550 occurrences de MAIS, vise la description du fonctionnement de ce connecteur, ses conditions d'emploi et les effets pragmatiques qui en découlent dans différents environnements discursifs.
En effet, nous avons abordé les divers emplois de MAIS dans des contextes variés et, à l'instar d'Oswald Ducrot et Jean-Claude Anscombre, nous avons identifié deux catégories de ce connecteur : un MAIS "de réfutation" et un MAIS "d'argumentation" qui illustrent des fonctionnements différents, donc, de multiples stratégies discursives qui sont d'orientation argumentative.
Comme cadre théorique général, nous avons choisi une théorie qui s'est essentiellement intéressée à l'étude des connecteurs argumentatifs, notamment le connecteur MAIS, c'est la théorie de "l'argumentation dans la langue", élaborée par Anscombre et Ducrot, qui se veut une pragmatique intégrée à la sémantique.
Diplôme : Magistère Directeur de thèse : Abdelhamid, Samir Argumentation et stratégies discursives dans le discours de la compagne électorale de 1999 en Algérie (dans deux quotidiens algériens : " el watan" et "liberté") [document électronique] / Houda, Laib, Auteur . - [S.l.] : Uinversité Mohammed Boudiaf M'sila, 2008 . - 200 p. : ill. ; 30 cm. + Support papier accompagné d'un CD-Rom.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : Lettre et Langue française:Sciences du langage Mots-clés : Stratégies discursives Discours électoral Index. décimale : 840.1 Lettre et Langue française Résumé : Dans ce mémoire, intitulé « Argumentation et stratégies discursives dans le discours de la campagne électorale de 1999 en Algérie », nous nous sommes focalisée sur l'étude du connecteur MAIS qui s'inscrit dans diverses stratégies discursives, dans deux quotidiens algériens : El Watan et Liberté.
L'analyse du corpus, constitué de 550 occurrences de MAIS, vise la description du fonctionnement de ce connecteur, ses conditions d'emploi et les effets pragmatiques qui en découlent dans différents environnements discursifs.
En effet, nous avons abordé les divers emplois de MAIS dans des contextes variés et, à l'instar d'Oswald Ducrot et Jean-Claude Anscombre, nous avons identifié deux catégories de ce connecteur : un MAIS "de réfutation" et un MAIS "d'argumentation" qui illustrent des fonctionnements différents, donc, de multiples stratégies discursives qui sont d'orientation argumentative.
Comme cadre théorique général, nous avons choisi une théorie qui s'est essentiellement intéressée à l'étude des connecteurs argumentatifs, notamment le connecteur MAIS, c'est la théorie de "l'argumentation dans la langue", élaborée par Anscombre et Ducrot, qui se veut une pragmatique intégrée à la sémantique.
Diplôme : Magistère Directeur de thèse : Abdelhamid, Samir Documents numériques
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THF3-840-034.pdfAdobe Acrobat PDFLa confusion dans l’usage des prépositions du français chez les locuteurs non natifs: / Bendaoud Mohamed Lamine
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Titre : La confusion dans l’usage des prépositions du français chez les locuteurs non natifs: : cas des élèves de 3.A.S. du lycée Ziri B’en Menad à Bou-Saâda. Type de document : document électronique Auteurs : Bendaoud Mohamed Lamine, Auteur Editeur : Uinversité Mohammed Boudiaf M'sila Année de publication : 2008 Importance : 134 p. Présentation : ill. Format : 30 cm. Accompagnement : Support papier accompagné d'un CD-Rom Langues : Français Langues originales : Français Catégories : Lettre et Langue française:Sciences du langage Index. décimale : 840.1 Lettre et Langue française Résumé : En guise de conclusion, nous pouvons dire que toutes les hypothèses que nous avions formulées ont été, à des degrés différents, confirmées. Tous les facteurs et les motifs d’erreurs dont nous avons parlé dans le volet théorique ont fait leur apparition dans la partie expérimentale, ne serait-ce que pour une seule fois. Les taux d’erreurs par item sont là pour témoigner de la systématicité de ces erreurs (voir troisième partie) ; Sur les 32 items retenus pour l’analyse, dans 20, le taux de l’erreur varie entre 50% et 91% ; dans 7, il varie entre 41% et 48% ; et il ne descend pas au-dessous de 32% pour les 5 items restants.
De plus, l’étude des erreurs nous a permis d’avoir une vue plus claire sur certains aspects de la langue, souvent, mal expliqués dans les grammaires descriptives, en particulier, les propriétés sémantiques et syntaxiques des prépositions et du groupe prépositionnel et la relation de ceux-ci avec les autres éléments de la phrase.
En outre, cette étude nous a permis d’avoir une vision de près sur le système prépositionnel français en le mettant en contraste avec celui de l’arabe. Un système dont on dit compliqué, et qui a constitué une sorte de labyrinthe pour nos apprenants qui s’y seraient perdus.
Cependant, ce qui nous a le plus impressionné dans cette étude des emplois prépositionnels chez des apprenants non natifs est que, outre les facteurs déjà évoqués dans d’autres études tel que la concurrence entre prépositions ou la méconnaissance de la valeur conceptuelle du complément de la préposition, nous avons vu d’autres facteurs, qui ne sont peut-être pas tout à fait nouveaux, mais dont l’importance nous a surpris. Il s’agit bien évidemment de l’interférence de LM et du rôle que jouent la culture et le système de croyances cognitives de l’apprenant dans le processus de production. D’après les résultats, ces deux derniers facteurs seraient directement ou indirectement responsables de près de 75% des erreurs d’emplois prépositionnels chez nos apprenants. Un taux très élevé qui nous enseigne sur l’interlangue des apprenants ainsi que sur les stratégies communicatives qu’ils adoptent. Une interlangue qui puise l’essentiel de ses ressources dans la langue et la culture maternelles des apprenants.
Nous avons aussi remarqué que les erreurs d’emplois prépositionnels ne portaient pas uniquement sur le choix de la préposition, mais aussi sur l’entourage immédiat de la préposition. Souvent, c’est la mauvaise appréciation du contexte qui induit en erreur les apprenants, comme c’était le cas avec les erreurs dues à la confusion entre compléments et celles dues au non respect des propriétés combinatoires du verbe recteur.
Nous devons noter, en outre, que nous ne serions pas arrivés à ces résultats si nous ne disposions pas de certains avantages que d’autres chercheurs parmi ceux qui avaient travaillé sur les emplois prépositionnels chez des apprenants arabophones, n’avaient pas la chance d’avoir. Et là je cite Guy F. (1985). Le fait que nous soyons locuteur natif de l’arabe ; originaire de la région ; et le professeur direct de ces apprenants, nous a permis certaines remarques et observations que d’autres auraient du mal à faire. Par exemple, nous avons pu remarquer qu’il y a deux types d’interférences ; une interférence totale (calques caractérisés), et une interférence partielle où les prérequis en LM servent d’appui pour favoriser d’autres facteurs d’erreurs; que certains énoncés des apprenants attestés en français sont plutôt le produit d’un calque positifs (transfert positif), par coïncidence, que celui d’une performance en LC ; que la manière dont pensent la majorité des apprenants, ainsi que leur manière de prendre les chose, est pour beaucoup dans les erreurs qu’ils font lors de la production.
Outre cela, nous devons attirer l’attention sur le fait que sur les 32 items concernés par l’analyse, 28 portent sur l’emploi des prépositions appelées communément « vides » ou
« incolores », soit près de 88% des cas. Une chose à laquelle nous nous attendions et qui s’est confirmée avec l’expérience. Cela revient, sans aucun doute, à la flexibilité des emplois de ce genre de prépositions ainsi qu’à leur instabilité sémantique et leur fréquence dans le discours.
Nous devons également mentionner que, d’après l’analyse que nous avons faite du corpus (voir Ch.IV, deuxième partie), nous savons maintenant - contrairement à ce qui est de coutume dans ce genre de recherche - qu’il est difficile, dans la plupart des cas, d’attribuer l’erreur à un seul facteur au dépens des autres. Certes, il se peut que l’un de ces facteurs puisse être plus saillant ou plus important que les autres, mais il n’est que rarement seul; l’erreur est souvent le résultat de l’enchevêtrement de plusieurs facteurs à la fois. Les résultats mentionnés dans le tableau 1 (Ch.4, troisième partie), est la meilleure illustration de ce que nous disons. Le fait que 59% des items soient considérées comme comportant des erreurs intralinguales, n’élimine pas complètement les facteurs interlinguaux qui sont l’interférence de LM et l’influence de la culture et du système de croyances de l’apprenant. Dans 11 items sur les 19 classés erreurs intralinguales, les deux facteurs en question sont fortement présents.
Enfin, et à la lumière de ce que l’on vient de voir, nous devons dire que, quelque importants que soient les résultats auxquels nous sommes parvenus dans le cadre de ce modeste travail, il est toujours préférable de l’approfondir dans une autre recherche à laquelle seraient consacrés un temps et une analyse beaucoup plus importants, en particulier, pour ce qui concerne l’influence de la langue et de la culture maternelles des apprenants en F.L.E. sur leur productions écrites.
Diplôme : Magistère Directeur de thèse : Abdelhamid, Samir La confusion dans l’usage des prépositions du français chez les locuteurs non natifs: : cas des élèves de 3.A.S. du lycée Ziri B’en Menad à Bou-Saâda. [document électronique] / Bendaoud Mohamed Lamine, Auteur . - [S.l.] : Uinversité Mohammed Boudiaf M'sila, 2008 . - 134 p. : ill. ; 30 cm. + Support papier accompagné d'un CD-Rom.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : Lettre et Langue française:Sciences du langage Index. décimale : 840.1 Lettre et Langue française Résumé : En guise de conclusion, nous pouvons dire que toutes les hypothèses que nous avions formulées ont été, à des degrés différents, confirmées. Tous les facteurs et les motifs d’erreurs dont nous avons parlé dans le volet théorique ont fait leur apparition dans la partie expérimentale, ne serait-ce que pour une seule fois. Les taux d’erreurs par item sont là pour témoigner de la systématicité de ces erreurs (voir troisième partie) ; Sur les 32 items retenus pour l’analyse, dans 20, le taux de l’erreur varie entre 50% et 91% ; dans 7, il varie entre 41% et 48% ; et il ne descend pas au-dessous de 32% pour les 5 items restants.
De plus, l’étude des erreurs nous a permis d’avoir une vue plus claire sur certains aspects de la langue, souvent, mal expliqués dans les grammaires descriptives, en particulier, les propriétés sémantiques et syntaxiques des prépositions et du groupe prépositionnel et la relation de ceux-ci avec les autres éléments de la phrase.
En outre, cette étude nous a permis d’avoir une vision de près sur le système prépositionnel français en le mettant en contraste avec celui de l’arabe. Un système dont on dit compliqué, et qui a constitué une sorte de labyrinthe pour nos apprenants qui s’y seraient perdus.
Cependant, ce qui nous a le plus impressionné dans cette étude des emplois prépositionnels chez des apprenants non natifs est que, outre les facteurs déjà évoqués dans d’autres études tel que la concurrence entre prépositions ou la méconnaissance de la valeur conceptuelle du complément de la préposition, nous avons vu d’autres facteurs, qui ne sont peut-être pas tout à fait nouveaux, mais dont l’importance nous a surpris. Il s’agit bien évidemment de l’interférence de LM et du rôle que jouent la culture et le système de croyances cognitives de l’apprenant dans le processus de production. D’après les résultats, ces deux derniers facteurs seraient directement ou indirectement responsables de près de 75% des erreurs d’emplois prépositionnels chez nos apprenants. Un taux très élevé qui nous enseigne sur l’interlangue des apprenants ainsi que sur les stratégies communicatives qu’ils adoptent. Une interlangue qui puise l’essentiel de ses ressources dans la langue et la culture maternelles des apprenants.
Nous avons aussi remarqué que les erreurs d’emplois prépositionnels ne portaient pas uniquement sur le choix de la préposition, mais aussi sur l’entourage immédiat de la préposition. Souvent, c’est la mauvaise appréciation du contexte qui induit en erreur les apprenants, comme c’était le cas avec les erreurs dues à la confusion entre compléments et celles dues au non respect des propriétés combinatoires du verbe recteur.
Nous devons noter, en outre, que nous ne serions pas arrivés à ces résultats si nous ne disposions pas de certains avantages que d’autres chercheurs parmi ceux qui avaient travaillé sur les emplois prépositionnels chez des apprenants arabophones, n’avaient pas la chance d’avoir. Et là je cite Guy F. (1985). Le fait que nous soyons locuteur natif de l’arabe ; originaire de la région ; et le professeur direct de ces apprenants, nous a permis certaines remarques et observations que d’autres auraient du mal à faire. Par exemple, nous avons pu remarquer qu’il y a deux types d’interférences ; une interférence totale (calques caractérisés), et une interférence partielle où les prérequis en LM servent d’appui pour favoriser d’autres facteurs d’erreurs; que certains énoncés des apprenants attestés en français sont plutôt le produit d’un calque positifs (transfert positif), par coïncidence, que celui d’une performance en LC ; que la manière dont pensent la majorité des apprenants, ainsi que leur manière de prendre les chose, est pour beaucoup dans les erreurs qu’ils font lors de la production.
Outre cela, nous devons attirer l’attention sur le fait que sur les 32 items concernés par l’analyse, 28 portent sur l’emploi des prépositions appelées communément « vides » ou
« incolores », soit près de 88% des cas. Une chose à laquelle nous nous attendions et qui s’est confirmée avec l’expérience. Cela revient, sans aucun doute, à la flexibilité des emplois de ce genre de prépositions ainsi qu’à leur instabilité sémantique et leur fréquence dans le discours.
Nous devons également mentionner que, d’après l’analyse que nous avons faite du corpus (voir Ch.IV, deuxième partie), nous savons maintenant - contrairement à ce qui est de coutume dans ce genre de recherche - qu’il est difficile, dans la plupart des cas, d’attribuer l’erreur à un seul facteur au dépens des autres. Certes, il se peut que l’un de ces facteurs puisse être plus saillant ou plus important que les autres, mais il n’est que rarement seul; l’erreur est souvent le résultat de l’enchevêtrement de plusieurs facteurs à la fois. Les résultats mentionnés dans le tableau 1 (Ch.4, troisième partie), est la meilleure illustration de ce que nous disons. Le fait que 59% des items soient considérées comme comportant des erreurs intralinguales, n’élimine pas complètement les facteurs interlinguaux qui sont l’interférence de LM et l’influence de la culture et du système de croyances de l’apprenant. Dans 11 items sur les 19 classés erreurs intralinguales, les deux facteurs en question sont fortement présents.
Enfin, et à la lumière de ce que l’on vient de voir, nous devons dire que, quelque importants que soient les résultats auxquels nous sommes parvenus dans le cadre de ce modeste travail, il est toujours préférable de l’approfondir dans une autre recherche à laquelle seraient consacrés un temps et une analyse beaucoup plus importants, en particulier, pour ce qui concerne l’influence de la langue et de la culture maternelles des apprenants en F.L.E. sur leur productions écrites.
Diplôme : Magistère Directeur de thèse : Abdelhamid, Samir Documents numériques
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Titre : Description et analyse des lacunes de la comprehension des textes en FLE : cas des élèves de la 4ème année moyenne du C.E.M Mahamed El Aid Al Khalifa-Bou-Saâda- Type de document : document électronique Auteurs : Attig, Khadidja, Auteur Editeur : Uinversité Mohammed Boudiaf M'sila Année de publication : 2009 Importance : 135 p. Présentation : ill. Format : 30 cm. Accompagnement : Support papier accompagné d'un CD-Rom. Langues : Français Langues originales : Français Catégories : Lettre et Langue française:Sciences du langage Index. décimale : 840.1 Lettre et Langue française Résumé : En guise de conclusion, nous nous sommes proposés dans ce travail d‟évaluer l‟efficacité de l‟enseignement /apprentissage des textes en FLE chez les élèves de la 4éme année moyenne, dans un dispositif de développement de leurs capacités de la compréhension écrite en français langue étrangère.
Au niveau de C.E.M Mohamed El Aid Al khalifa, situé au sein de la Daïra de Boussaâda de la wilaya de M‟sila, nous avons pu constater d‟abord que nos apprenants éprouvent beaucoup de difficultés à réceptionner et à comprendre les textes proposés par l‟enseignant dans la classe et ils ont un niveau faible voire très faible et insatisfait lorsqu'il s'agit de l'appropriation d'une langue telle que la langue française.
Pour eux leur échec à ce niveau accuse non seulement l'institution mais à la fois le milieu social, culturel, économique, éducatif, et/ou formel au long du parcours.
Ensuite, ils font un usage de multitude de codes linguistiques avec des degrés de maîtrise variable : l‟arabe dialectal, l‟arabe institutionnel et le français. Nous nous sommes trouvés confrontes d‟une situation de multilinguisme fort dans le cadre d‟un processus d‟apprentissage guidé d‟une langue étrangère dans un milieu institutionnel.
Enfin,les problèmes majeurs que rencontrent ces élèves en apprenant le français résident beaucoup plus aux lacunes et/ou défaux dus: surtout à une baisse du niveau face à un autre trop élevé de son enseignant et le savoir livresque qu'il lui fait transmettre.
En fait, les programmes sont trop chargés et ses capacités sont limitées. En plus ses pré-requis sont insuffisants et guère sont les personnes qui lui proposent l'aide pour dépasser ces obstacles. Sans négliger les difficultés de prononciation et de compréhension qui causent une démotivation au départ.
Dans l'enseignement moyenne, l'approche pédagogique retenue se fonde sur un principe fondamental : la construction consciente des savoirs et savoirs –faire par l'élève lui-même dans une relation de concentration et une démarche de recherche .Cette démarche s'appuie sur l'observation et l'analyse pour la mise en évidence de conclusions ( règles ) qui seront validées par leur utilisation dans d'autres situations que celles proposées lors de l'apprentissage .Prenant conscience , par le biais des moments de verbalisation ,de ses stratégies d'acquisition ,l'élève fera ainsi l'expérience de l'autonomie intellectuelle et de la métacognition (réflexion sur ses propres pratiques d'apprentissage ).
"Le travail de l'élève consiste autant à effectuer une tâche qu'à réfléchir sur la façon dont il l'exécute .L'enseignant fera de ces moments de réflexion de véritables étapes de travail : avant, pendant, et après une activité donnée.
Il aidera d'abord l'élève avec des questions sur la procédure qu'il suit."
C‟est en réaction aux insuffisances et démotivations remarquées qu‟on a essayé d‟entreprendre une recherche qui pourrait infléchir la situation présente, en sachant que dans le domaine de l‟apprentissage d‟une langue, le miracle n‟existe pas et c‟est ce que la plupart de nos apprenants et enseignants estiment sans effectivement fournir plus d‟efforts pour réussir.
Et au moment où notre époque exige un rythme perpétuel du changement visant la perfection , il a fallu essayer d‟intervenir positivement sur des apprenants scolarisés dans des conditions plus ou moins favorables et qui sont appelés à passer l‟examen de BEM dans quatre ans et où ils seront obligés de manipuler le texte que ce soit au niveau de la compréhension de ce support, du fonctionnement de la langue (manipulations lexico- syntaxiques) et de l‟expression écrite ( résumé du texte ou production d‟un essai ) sans négliger son propre bagage linguistique plus ou moins lourd et sa compétence de communication en langue française.
Ce sont tous ces points et d‟autres que nous avons tenté de prendre en charge sur le plan pédagogique, cela dans l‟intérêt des apprenants capables de mieux faire mais dans des conditions favorables à leur épanouissement .Diplôme : Magistère Directeur de thèse : Ben Salah, Bachir Description et analyse des lacunes de la comprehension des textes en FLE : cas des élèves de la 4ème année moyenne du C.E.M Mahamed El Aid Al Khalifa-Bou-Saâda- [document électronique] / Attig, Khadidja, Auteur . - [S.l.] : Uinversité Mohammed Boudiaf M'sila, 2009 . - 135 p. : ill. ; 30 cm. + Support papier accompagné d'un CD-Rom.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : Lettre et Langue française:Sciences du langage Index. décimale : 840.1 Lettre et Langue française Résumé : En guise de conclusion, nous nous sommes proposés dans ce travail d‟évaluer l‟efficacité de l‟enseignement /apprentissage des textes en FLE chez les élèves de la 4éme année moyenne, dans un dispositif de développement de leurs capacités de la compréhension écrite en français langue étrangère.
Au niveau de C.E.M Mohamed El Aid Al khalifa, situé au sein de la Daïra de Boussaâda de la wilaya de M‟sila, nous avons pu constater d‟abord que nos apprenants éprouvent beaucoup de difficultés à réceptionner et à comprendre les textes proposés par l‟enseignant dans la classe et ils ont un niveau faible voire très faible et insatisfait lorsqu'il s'agit de l'appropriation d'une langue telle que la langue française.
Pour eux leur échec à ce niveau accuse non seulement l'institution mais à la fois le milieu social, culturel, économique, éducatif, et/ou formel au long du parcours.
Ensuite, ils font un usage de multitude de codes linguistiques avec des degrés de maîtrise variable : l‟arabe dialectal, l‟arabe institutionnel et le français. Nous nous sommes trouvés confrontes d‟une situation de multilinguisme fort dans le cadre d‟un processus d‟apprentissage guidé d‟une langue étrangère dans un milieu institutionnel.
Enfin,les problèmes majeurs que rencontrent ces élèves en apprenant le français résident beaucoup plus aux lacunes et/ou défaux dus: surtout à une baisse du niveau face à un autre trop élevé de son enseignant et le savoir livresque qu'il lui fait transmettre.
En fait, les programmes sont trop chargés et ses capacités sont limitées. En plus ses pré-requis sont insuffisants et guère sont les personnes qui lui proposent l'aide pour dépasser ces obstacles. Sans négliger les difficultés de prononciation et de compréhension qui causent une démotivation au départ.
Dans l'enseignement moyenne, l'approche pédagogique retenue se fonde sur un principe fondamental : la construction consciente des savoirs et savoirs –faire par l'élève lui-même dans une relation de concentration et une démarche de recherche .Cette démarche s'appuie sur l'observation et l'analyse pour la mise en évidence de conclusions ( règles ) qui seront validées par leur utilisation dans d'autres situations que celles proposées lors de l'apprentissage .Prenant conscience , par le biais des moments de verbalisation ,de ses stratégies d'acquisition ,l'élève fera ainsi l'expérience de l'autonomie intellectuelle et de la métacognition (réflexion sur ses propres pratiques d'apprentissage ).
"Le travail de l'élève consiste autant à effectuer une tâche qu'à réfléchir sur la façon dont il l'exécute .L'enseignant fera de ces moments de réflexion de véritables étapes de travail : avant, pendant, et après une activité donnée.
Il aidera d'abord l'élève avec des questions sur la procédure qu'il suit."
C‟est en réaction aux insuffisances et démotivations remarquées qu‟on a essayé d‟entreprendre une recherche qui pourrait infléchir la situation présente, en sachant que dans le domaine de l‟apprentissage d‟une langue, le miracle n‟existe pas et c‟est ce que la plupart de nos apprenants et enseignants estiment sans effectivement fournir plus d‟efforts pour réussir.
Et au moment où notre époque exige un rythme perpétuel du changement visant la perfection , il a fallu essayer d‟intervenir positivement sur des apprenants scolarisés dans des conditions plus ou moins favorables et qui sont appelés à passer l‟examen de BEM dans quatre ans et où ils seront obligés de manipuler le texte que ce soit au niveau de la compréhension de ce support, du fonctionnement de la langue (manipulations lexico- syntaxiques) et de l‟expression écrite ( résumé du texte ou production d‟un essai ) sans négliger son propre bagage linguistique plus ou moins lourd et sa compétence de communication en langue française.
Ce sont tous ces points et d‟autres que nous avons tenté de prendre en charge sur le plan pédagogique, cela dans l‟intérêt des apprenants capables de mieux faire mais dans des conditions favorables à leur épanouissement .Diplôme : Magistère Directeur de thèse : Ben Salah, Bachir Documents numériques
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